The Offsprings à Rock en Seine

Un événement notable lors de cette édition 2015 de Rock en Seine était la présence d'un groupe de rock référent des années 90 : The Offsprings!

Si comme moi vous avez passé vos années collège et lycée au son de "Pretty fly for a white guy" et de la totalité de l'album "Americana" vous savez de quoi je parle.

 

Et pour la plus grande joie des fans ardents et nostalgiques, on peut dire que la groupe fut à la hauteur de toutes les attentes.

Incroyablement en forme, les quinquas ont fait preuve d'une présence scénique digne de leurs débuts (en moins punk tout de même, on a l'âge qu'on a!)

 

Concernant leur prestation musicale, on a pu observer que le son des  Offsprings n'a pas changé d'un iota.

Dexter Holland continuant de s'égosiller (avec justesse) dans son micro sur des morceaux mythiques comme "All I want" ou "Why don't you get a job". Le guitariste -"Noodles"- ( étonnamment son nom de scène assumé et choisi) qui arborait une coupe de cheveux bicolore du plus bel effet, s'est quant à lui énormément baladé sur scène pour le plus grand plaisir des spectateurs (et pogotteurs) du premier rang, assurant le show tout au long du set. 

Outre la coupe de cheveux de Noodles, un autre détail intéressant à noter était  multitude de tranches d'âges et de styles qu'on pouvait observer dans la foule : de l'ado pré-hypster de 14 ans au vieux briscard du rock .

Et pourtant pour tous, une même énergie et un même engouement. (L'effet "festival" aidant, il faut bien admettre)


Une vraie surprise pour moi cependant, qui pensait ce groupe dépassé depuis longtemps, malgré une notoriété qui n'est plus à prouver.

Il leur a suffit de quelques notes pour mettre des centaines de personnes en ébullition, y compris ceux qui les découvraient pour la première fois.


Mais soyons honnête : on n'en attendait pas moins d'une formation avec autant d'expérience et qui avait notamment enflammé le célèbre "Woodstock 99" en son temps.

 

On peut donc en conclure qu'après 10 albums et un nombre incalculables de prestations scéniques, le groupe est encore capable d'assurer des shows à l'américaine, et surtout de contenter leur public. Et la première règle pour se faire:  ne surtout pas faire l'impasse sur les tubes indispensables de leur discographie!

En effet, sur l'heure et demi qu'a duré le concert, on aura dénombré beaucoup plus de tubes des années fin 90 et début 2000 -leurs plus grosses cartouches- que de morceaux issus de leurs derniers albums sortis entre 2010 et 2013 dans une confidentialité notoire. 

 

En résumé, un joli moment de nostalgie rock'n roll qui ne manque pas de nous rappeler qu'au milieu de tous les morceau folk, électro, et conceptuels qui occupent le devant de la scène aujourd'hui, une petite dose brute de riffs de guitare et de cordes vocales enflammées ne fait jamais de mal.


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Commentaires: 2
  • #1

    Lucy (lundi, 14 septembre 2015 21:48)

    Y avait même une fillette de 3 ans sur les épaules de son père en mode rockeuse !

  • #2

    Un ami qui te veut du bien (vendredi, 18 septembre 2015 10:28)

    Trop classe et Chouky ton article, avec un vrai don pour l’écriture ... j'adore :)