FFS à Rock en Seine

Les amis, nous y sommes :  

le week-end étant fini c’est l’heure du DEBRIEF !


Vendredi soir j’ai eu la chance d’être invitée à Rock en Seine, et la programmation était super alléchante : The Offsprings en tête d’affiche, Rodrigo & Gabriella, et aussi… FFS

Qui quoi donc ? Me direz-vous.

FFS = Franz Ferdinand & Sparks

 

Si comme moi vous êtes né après les années 70 il y a peu de chance que vous connaissiez Sparks, groupe californien fondé en 1968 ( Woodstock, quand tu nous tiens..) et dont le tube principal date de 1974 !

En revanche, étant une fan de la première heure de Franz Ferdinand, je décide d’y jeter une oreille et de voir ce que ce « super groupe » (appellation qui existe et que vous pouvez retrouver ici) peut donner sur scène.

Et au final, je dois dire que mon sentiment était plutôt mitigé.

 

Si musicalement, les chansons tiennent la route (et sont même plutôt sympathiques) on est loin de la puissance d’un Franz Ferdinand seul. L’impression qui se dégage de leur concert est celle d’un rock plus festif que moderne ou impertinent, et surtout de quelque chose qu’on aurait déjà vaguement entendu.

Scéniquement on peut saluer leur effort, ça bouge, ça se croise, ça met en avant le pianiste au look drôlatiques de croque-mort . En revanche , on ne peut pas en dire de même du chanteur de Sparks, qui avait l’air d’avoir oublié comment on bougeait depuis la fin des années 80. Vous visualisez votre grand-père sur la piste de danse lors du mariage de votre cousine germaine ?

On y était presque.

Et comme nous ne sommes pas là pour dire des méchancetés, je ne m’attarderai même pas sur la tenue poncho-serpillère/jean blanc bootcut qu’il arborait.

En revanche, je dois ajouter pour être honnête que vocalement il n'y avait vraiment rien à lui reprocher.

 

Bref, nous avons eu tout de même droit à quelques classiques de Franz Ferdinand (l’imparable « Do you want to » par exemple) et l’engouement de la foule était immédiat.

On peut vraiment mesurer l’efficacité d’un titre à la réaction du public, et ici le verdict était sans appel.

 

Cependant j’ai tout de même beaucoup apprécié le set, et certains morceaux tels que « Collaborations don’t work » petit clin d’œil musical plutôt efficace, et qui montre la réel complicité entre les 6 membres de ce nouveau groupe.

 

A suivre donc ! Car ils peuvent sûrement nous réserver des surprises.

 

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